Mon Carnet de Marseille
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On avait la Classe, et une sacré Classe...
BTS Fabrications Mécanique - Saint-Tronc
...la preuve, c'est que le tandem Boyeau-Kassar, même en joignant leurs efforts, n'ont pas réussi à nous décourager d'aller jusqu'au bout de cette année terrible. Pourtant “La Tripe” avait bien tenté de détruire nos machines (ex: débrocher le tour AMC à coups de masse!!), mais on s'en est bien sorti “tout seuls”.
Toussaint Jean-Pierre En début de liste on avait les inséparables Toussaint et Jean-Pierre
Bol, qu'on appelait aussi “Le Chien” en fin de semaine, il partait de l'atelier avec son cartable plein de limes, d'outils de tour, de fraises... j'ai même vu partir un étau de fraiseuse.. que La Tripe cherchait de partout...
Il avait une 4CV... la crainte!!! J'ai voyagé une fois (une seule) de Luminy à St Tronc avec lui, il a failli nous planter plusieurs fois, n'y réussissant pas, il a quand même fini par plier une jante de roue sur un trottoir! Sacré Bol!
Alain
Gilbert Gilbert lui, nous l'avions surnommé “Piscol” car nous avions appris en classe que tous les noms d'alcool, se terminaient en “ol”.
Son “Ami 6” était même allée provoquer des taureaux , jusqu'en Camargue, dans leur propre champ… suite à un virage manqué.
Jacques et Jean-Marie ne m'ont pas laissé de grands souvenirs, comme beaucoup d'externes d'ailleurs qui étaient moins impliqués dans notre “vie sociale”. Jacques Jean-Marie
Jean-Pierre Féfé” lui ne pouvait pas s'endormir sans sa gorgée de Perrier. Il avait un statut de célibataire-marié. Nous sommes allés à son mariage avec Annie, juste après le BTS.
C'est grâce à “Janot”, qui nous a initié à l'art de la varape, que nous sommes nombreux à avoir récolté d'inoubliables souvenirs des Calanques. La grimpette nous a passionné pendant des années. Après le service militaire, nous sommes allé tous deux nous installer à Grenoble dans le but d'y faire de l'alpinisme plus sérieusement. Mais les temps changent, nous avons fait quelques sorties, qui n'avaient pas l'air d'enchanter nos épouses, surtout la mienne, et on s'est peu à peu perdu de vue. Jean
Bernard Bernard, lui aussi très calme et posé (bien plus que nous autres) me laisse le souvenir d'un très gentil garçon. Il venait aussi des Alpes… comme quoi, il faut apprécier à sa juste valeur ce qui nous vient des montagnes.
Donald Duck”, le Monsieur Mécanique de l'équipe, avait toujours la ^êche... En cette fin de siècle, il partait en Hongrie où pour y vendre des lunettes de sécurité. Pourquoi pas? Bernard
Roland Roland, me laisse le souvenir impérissable du gars qui n'apprenait jamais ses leçons, mais qui les comprenaient facilement en pompant effrontément lors des interros ou des compos. C'est un gars surprenant qui a réussi son BTS haut la main. Vas y comprendre quelque chose? Il y a de quoi décourager ceux qui travaillent comme des cons.
Fernand, la force tranquille qui nous venait de Senez, de là-haut, dans les Alpes. Jamais compliqué et toujours content, je ne me rappelle pas que quiconque ait eu un problème ou des histoires avec ce colosse-là. Fernand
Michel Michel, était externe, il semblait un peu “Play Boy” et roulait avec une 4CV toujours bien astiquée. C'est lui qui nous avait annoncé le projet de tunnel routier sous le Vieux Port… et bien sûr, personne n'y avait cru… et on s'était même violemment moqué de lui.
Le “Tchéou” lui, c'était mon ami et mon copain. Tous les soirs au dortoir, après nos discours d'usage qui empêchaient les autres de dormir, on leur faisait des concerts de pés. Les Cons!
Je me souviens du coup où je lui avais fait bouffer du bleu de méthylène (en guise bonbon) et où le lendemain il pissait bleu. Comme tout le monde refusait de le croire sur parole, il est allé nous faire une démonstration publique! Le Con!
Branlette
Jean-Pierre Et moi-même qui bénéficiais d'un statut d'élève interne un peu particulier puisque j'étais marié et jeune papa, mais je devais faire signer mes autorisations de sortie à ma femme ou à ma mère, au choix! Ce qui, à cette époque là m'a donné des préjugés précoces mais tenaces, puisqu'ils se sont confirmés tout au long des année, sur la profondeur incommensurable de la stupidité administrative.
Pierre-Paul notre ami de l'île de Beauté, qui ne voulait jamais attacher son cheval à un arbre, de peur qu'il ne mange l'écorce... non, je plaisante! Pierre-Paul
Jean-Pierre Alain Mondo” que l'on n'a jamais vu fâché, ni en colère... ni inquiet.
Puis Alain qui était aussi un gars tranquille et posé, il nous venait aussi des montagnes, mais lui c'était des Pyrénnées.
Roger” notre porte-flambeau des causes perdues ou abandonnées, le défenseur du cactus dans ce monde hostile. Je ne pourrais jamais jamais oublier les histoires de quartier que tu nous racontais si bien: chez “Busseille”, au cinéma... Roger
Michel Michel , l'homme du mystère, celui dont on ne savait pas d'où il venait, ni où il allait (le savait-il lui-même?). Et on avait même souvent l'impression qu'il n'était pas là (mais, au fait, était-il là?).
Gérard, notre ami l'“Auvergnat”. Je me souviens de lui avoir fait une coupe de cheveux, qu'il voulait courte, très courte. Je me suis appliqué, c'était régulier, mais par endroits on aurait dit des pointillés. Tous se moquaient de lui, mais il a eu la gentillesse de me dire qu'il était très satisfait de mes services. Gérard
Pierre Christian Pierre, toujours posé, poli, calme et gentil. Sans histoire, sauf celles que nous lui faisions. Les Cons!
Christian, lui qui était externe, nous fréquentait moins, il faisait probablement des conneries ailleurs!
Maciste”, nous le faisions enrager avec sa petite taille. A une époque nous nous étions mis à plusieurs pour écrire aux publicités pour grandir. Quelles colères on lui avait fait attraper à la distribution du courrier..! Ah les Cons!.
Mais il nous a bien surpris quand il a commencé à nous apprendre l'art de la boxe. Alors là, il nous en a bouché un coin (d'œil).
Jean-Louis
Louis Louis, que nous appelions surtout “Winter”, le syndicaliste, reporter-photographe stagiaire de chez Carnaud Basse-Indre (les trois points). Nous l'avons quelquefois un peu malmené: à une époque, c'était la mode des veste-cabans, et il nous a parlé longtemps qu'il en avait un super. Un beau jour, lorsqu'il est arrivé avec, nous n'avons pas pû nous empêcher de couper ses gros boutons, la première fois qu'il l'a laissé au vestiaire. Oh! la tête!!!


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